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Photo du rédacteurColin Eric

Comment j’ai pris conscience d’une erreur MAJEURE qui rendait mes prises de parole très pénibles




Je vais t’expliquer dans ce message ce que j’ai vécu et qui a déclenché un déclic salvateur dans mes prises de parole en public. Avant cela, permet-moi de te dresser le contexte. Parler devant un groupe a été un ÉNORME challenge pour moi depuis l’époque du collège. Et les choses ne se sont pas arrangées par la suite, bien au contraire. J’ai redouté toute ma scolarité, les récitations, les exposés, les examens oraux qui peuvent mettre en difficulté la majorité d’entre nous. Mais même les groupes de travail et les tours de table étaient un calvaire pour moi. Je craignais aussi d’être interrogé en classe sans connaitre la réponse. J’étais toujours à l’affut et je n’avais aucun moment de répit. L’appréciation favorite de mes professeurs dans mes bulletins scolaires était : « Éric doit participer davantage ». Les moins sympas précisaient « Éric doit participer tout court ». Seuls les professeurs d’art plastique et d’EPS étaient ravis de mon investissement.


D’ailleurs, j’ai hésité entre les 2 disciplines au moment d’entrer à la fac. Curieusement, alors que la voie artistique m’aurait probablement moins exposé aux situations de prise de parole, j’ai opté pour une fac de sport. La vie ne met-elle pas sur notre chemin les obstacles que nous avons à dépasser ? Après mes études, je me suis donc lancé dans la vie active en tant que coach sportif. Ce métier m’ a amené à animer des cours collectifs devant plusieurs dizaines de personnes. Je me suis retrouvé littéralement sous le feu des projecteurs. Je devais présenter les cours sur un podium pour être visible même des participants cachés au fond de la salle (les timides surement ;-). Évidemment, j’étais particulièrement anxieux avant mes premiers cours, de par mon tempérament, mais aussi car tout cela était nouveau pour moi. Mais étonnamment, je me suis rendu compte assez vite que mon niveau de stress était beaucoup plus confortable que lors de mes prises de parole habituelles. Je ne pouvais pas l’expliquer, mais prendre la parole pour animer un cours me paraissait plutôt naturelle. Cela a été un choc pour moi. Alors que toutes les conditions étaient réunies pour que je vive un enfer (salle comble, exposition maximale, nécessité d’être performant…), je me sentais assez tranquille. C’était un véritable mystère que j’accueillais avec grand plaisir. Un heureux hasard ? Pas tout à fait.


J’ai cru naïvement que mon problème était réglé pour de bon, mais j’ai vite déchanté... En effet, j’ai été amené à vivre d’autres situations de prise de parole, en dehors de mes cours de fitness, et elles ne se sont pas passées comme je l’espérais. Pourtant les conditions étaient, de mon point de vue, beaucoup moins anxiogènes. Pour un simple tour de table en réunion par exemple, je vivais à nouveau des moments très pénibles. Avec cette tendance à anticiper méticuleusement tout ce que j’allais dire et, par conséquent, à ne même plus écouter les autres. Cette panique lorsque mon tour de parole approchait, avec le cœur qui tambourinait dans ma poitrine, la chaleur qui s’élevait dans mon corps et la gorge qui se serrait… Et lorsque c’était enfin mon tour, cette urgence à conclure mes interventions au plus vite, avant que les autres ne remarquent ma détresse. Bien entendu, je n’exprimais même pas la moitié de ce que j’avais prévu de dire et les mots sonnaient beaucoup mieux dans ma tête que lorsqu’ils sortaient de ma bouche… Quelle frustration !

Je me suis vraiment interrogé sur les raisons qui faisaient que j’étais capable de garder mon calme dans un contexte mais pas dans les autres. Quelle était la recette ? J’ai vécu cette situation paradoxale durant une longue période sans parvenir à résoudre l’équation. C’est beaucoup plus tard, en formation PNL que j’ai pris conscience de ce qui se passait pour moi. J’ai découvert à cette occasion la technique de modélisation. La modélisation est le processus qui permet d'observer les comportements de réussite, d'en déterminer les conditions, afin d’en extraire un modèle qui puisse être reproduit. J’ai pu enfin « modéliser » ma stratégie gagnante est comprendre d’où provenait la différence de résultats en fonction des contextes. EURÊKA ! Tu veux savoir ce qui me mettait en difficulté?


En décortiquant les pensées, les émotions et les comportements de ma stratégie gagnante (l’animation de cours), j’ai identifié plusieurs éléments clés. Lors de mes cours de fitness, je ne percevais pas l’accélération de ma fréquence cardiaque et l’élévation de la température de mon corps comme des problèmes. J’étais en pleine activité, cela me paraissait donc normal de ressentir ces symptômes. De plus, j’étais concentré sur les consignes que j’avais à donner pour que les participants réalisent bien les mouvements. J’anticipais également les mouvements à venir et je portais aussi mon attention sur les postures, pour corriger si besoin le placement d’un participant.

Bref, j’étais concentré sur ce que j’avais à faire et sur les personnes présentes en face de moi. Puis, j’ai comparé ces éléments avec ce que je vivais dans les autres contextes de prise de parole. En dehors de la salle de sport, je portais un tout autre regard sur les battements de mon cœur et sur mes coups de chaleur. Ma perception était différente. Je considérais que c’était un problème. Du coup, je focalisais mon attention sur ces manifestations physiques avec la volonté de les atténuer (et de les cacher aux autres surtout), ce qui ne leur donnait que plus d’ampleur. Car tout ce qu’on tente de réprimer finit par s’exprimer… Je n’étais donc plus du tout concentré sur ce que j’allais dire et encore moins sur les personnes présentes, et sur ce que je pouvais leur apporter. Seulement sur ce qu’elles allaient penser de moi. Je mettais tout le focus sur moi. Et le gros problème était là.


En prenant conscience de mes fonctionnements avec précision, j’ai pu identifier mes points de blocage et comprendre que le problème ne venait pas de la situation, mais de la perception que j’en avais. Cela m’a permis ensuite de répondre spécifiquement au problème que j’avais moi-même créé et de mettre en place une solution parfaitement adaptées à ma situation.


Il y a autant de façon d’être timide que de personne timide. Il y a même différente façon d’être timide pour une seule et même personne, comme tu as pu t’en rendre compte avec mon témoignage. Au travers de mon parcours, et de l’expérience accumulée avec mes clients en coaching, j’ai pu me rendre compte qu’il est souvent très difficile de s’extraire d’une spirale négative, et de changer, sans un regard et un accompagnement extérieurs. Je te propose de mettre de la conscience sur tes propres fonctionnements et d’identifier les éléments de blocage dans les situations qui te mettent en difficulté. Mais aussi de mettre à jour les éléments présents lorsque les choses se passent bien ou mieux pour toi, afin de les introduire dans les autres situations.


Si tout cela te parle et que tu souhaites te transformer de l’intérieur et transformer tes relations avec les autres, je te propose un diagnostic offert. Le but, c’est de t’apporter un maximum de clarté sur ta situation actuelle, ainsi que sur ton objectif. Plus tu auras de clarté sur ton objectif, et plus le chemin pour y arriver sera facile pour toi. Si je suis en mesure de t’aider et si tu corresponds au profil de personne que je souhaite accompagner, je te parlerais des étapes précises qui vont te permettre d’atteindre ton objectif. Dans le cas contraire, je te mettrai en relation avec une ressource ou une personne susceptible de t’aider sur ton chemin d’évolution. Profite de cette opportunité !





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