Je vous propose de vivre une expérience hors de commun. Vivre une journée dans la peau (et la tête) d’un timide au travail. C’est parti ! Accrochez bien votre ceinture. Des zones de turbulences sont prévues pendant le voyage
⦁ J’ai le sentiment de devoir travailler plus que les autres pour compenser ma discrétion. Je ne me sens pas à la hauteur et j’ai parfois l’impression d’être un imposteur. Je pense que je dois faire plus et/ou mieux que les autres pour « mériter » ma place et me montrer digne d’intérêt. Et comme je ne le ferai pas en s’exprimant ou en me mettant en avant, je vais me réfugier dans le travail. Je suis très consciencieux et perfectionniste. En étant appliqué, je cherche à obtenir des autres les signes de reconnaissances positifs que je ne suis pas capables de me donner moi-même. Mais cela, je n’en ai pas conscience. De plus, je suis très critique envers moi-même, et je ne veux pas donner aux autres l’occasion d’en rajouter une couche. Et sortir des clous représente un danger selon moi. En effet, la situation pourrait prendre une tournure inhabituelle que je ne serai probablement pas en mesure de gérer. Conclusion : « Fais les choses parfaitement, sans faire de vagues, ne compte pas tes efforts et tout ira bien ». On me sollicite d’ailleurs régulièrement lorsqu’il y un imprévu ou une urgence, j’ai pourtant le sentiment de faire largement ma part. J’ai tout de même la désagréable impression que l’on profite de moi. Pourtant…
⦁ Je n’ose pas dire non lorsqu’un supérieur ou même un collègue me demande du travail supplémentaire. Pourquoi en faire toute une histoire ? Après tout je suis payé pour le faire. Puis j’aime bien rendre utile et je dois prouver ma valeur aux yeux des autres. Mais tout de même, je me sens épuisé à vouloir toujours rendre service. Mais les autres comptent sur moi et je ne veux pas les décevoir. Puis, j’ai toujours accepté jusque-là, je ne sais pas ce qu’ils penseraient de moi si je refusais maintenant. Si je mets le turbo je devrais pouvoir terminer à temps. Je me coucherai plus tôt ce soir. En espérant que je ne passe des heures à regarder le plafond comme hier …
⦁ Mon mental ne me laisse jamais tranquille. Impossible d’arrêter la machine à penser. J’ai pris l’habitude de me refaire le film de la journée au moment de m’endormir. J’aimerais pouvoir changer certaines de mes réactions. Je repense souvent après-coup à la façon dont j’aurais pu répondre ou réagir. Mais sur le moment, je n’ai jamais la bonne réplique ou le trait d’esprit qui m’aurait permis de me tirer habilement de la situation. Puis avec toutes ces situations stressantes au quotidien, c’est normal que je me fasse du souci. Je ne sais pas pourquoi j’imagine toujours le scénario catastrophe… Mais c’est sûr que ça ne m’aide pas à trouver le sommeil… Si seulement il n'y avait que mon mental qui me jouait des tours… Mon corps aussi fait des siennes. Je suis tendu, j’ai la nuque raide, mal au dos et cette boule au ventre presque en permanence… je ne sais pas pourquoi mais je me sens toujours sur le qui-vive. Cette hyper vigilance m’épuise. Il faut vraiment que j’arrive à dormir ce soir pour recharger les batteries sinon je vais finir la semaine sur les rotules. Puis en plus il y a cette réunion demain…
⦁ J’espère qu’on ne me demandera pas de prendre la parole. Heureusement que ce n’est pas à mon tour de présenter le rapport. Je devrais m’en tirer sans encombre pour cette fois. A moins qu’on fasse encore ces maudits tours de table. Qui a inventé ça ? Il faut toujours trouver quelque chose d’intéressant à dire mais plus mon tour approche et plus je perds mes moyens. Je n’arrive plus à réfléchir. J’ai pourtant répété cent fois dans ma tête les choses que je voulais dire. Mais quand c’est à moi je perds totalement le contrôle. J’ai le cœur qui monte à 200, j’ai chaud, j'ai la gorge qui se serre. Personne ne doit m’entendre avec cette voix étouffée. Et ce n’est certainement pas plus mal... Je ne dis jamais plus du quart de ce que j’avais prévu pour me sortir au plus vite de la situation… Quel gâchis… J’ai pourtant l’impression d’avoir des idées à apporter mais…
⦁ Je n’ose pas mettre en valeur mon travail et mes compétences et j’ai l’impression de passer inaperçu(e). Comment reprocher à mes supérieurs de ne pas penser à moi pour le poste qui vient de se libérer alors que j’ai tout fait pour ne pas attirer l’attention ? C’est logique finalement… Si je m’évertue à ne pas m’exposer, je ne peux être que transparent(e) aux yeux des autres. Puis cela en arrange bien certains que je reste en retrait… ils ne se font pas prier pour se mettre en avant. Je me rends bien compte qu’avec mon attitude…
⦁ Je prends le risque que d’autres personnes s’attribuent les mérites de mon travail. C’est consternant de travailler avec dévouement et de constater que ce sont les collègues moins investis, mais plus éloquents, qui récoltent les honneurs. Mais si je m’exposais davantage ce serait le risque de mettre en lumière mes difficultés et mes failles. Je ne veux absolument pas être démasqué(e). J’espère quand même que mon travail sera reconnu à sa juste valeur. Je ne cherche pas les louanges, mais j’apprécie comme tout le monde les félicitations. Puis j’en ai besoin, ce n’est surement pas moi qui vais me trouver des qualités ou me valoriser… Pas étonnant que…
⦁ je n’arrive pas à demander une augmentation. De toute façon, il pourrait refuser ou se demander pour qui je me prends. Je préfère éviter que la situation dérape. Je ne serais surement pas en mesure de gérer un conflit. Puis il faut dire que le patron est impressionnant. Je ne sais pas trop pourquoi mais face à lui, j’ai l’impression de redevenir le petit enfant que j’ai été il y a des années. Je perds mes moyens, je n’ose pas le contredire. Je ne sais pas trop à quel moment je dois parler. Je préfère attendre qu’il me pose des questions. Au moins je suis sûr de ne pas lui couper la parole. Puis j’irai à l’essentiel, je ne voudrais pas abuser de son temps ou dire des bêtises. Est-ce que je lui dis quand même que le poste qui s’est libéré m’intéresse ? J’aimerais bien me positionné mais en même temps, ce ne serait pas la première fois que…
⦁ Je ne m’autorise pas évoluer sur le plan professionnel par peur d’être amené à m’exposer plus souvent. Je n'ai probablement pas les capacités pour répondre aux exigences de ce nouveau poste. J’arrive tout juste à faire illusion dans mon poste actuel, je ne devrais pas me mettre en danger inutilement. Si seulement j'avais plus confiance en moi... Tout serait tellement plus facile. Il m’a toujours fallu plus de temps que les autres pour faire les choses. Que ce soit sur le plan personnel (trouver un(e) partenaire, quitter le domicile familial, avoir des enfants…) ou professionnel (1er travail, valorisation de salaire, évolution de poste, prise de responsabilité…). J’aimerais tellement ne pas laisser la peur dicter mes actes et mes décisions. Je pourrais avoir une vie tellement plus sereine. J’arrêterai aussi de…
⦁ Ne pas donner mon point de vue et de me plier à l’avis des autres sans faire valoir ce qui est important pour soi. J’en ai marre de subir les évènements. Marre d’avoir la sensation d’être plus spectateur qu’acteur de ma propre vie. Je ne veux plus laisser les autres prendre les décisions pour moi, je veux suivre mon propre chemin. C’est normal que je me sente démotivé(e) et sans énergie. Je ne fais jamais ce qui est important pour moi. Je dois prendre les choses en main et me recentrer. Je dois trouver le courage de m’exprimer. C’est vrai qu’en restant simplement silencieux(se) je peux…
⦁ Donner l’impression d’être froid(e) ou de ne pas m’intéresser aux gens alors que j’aimerais tellement entrer en relation avec eux. Mais je redoute de le faire. Puis je ne sais jamais quoi dire. Je sais que certains comprennent et acceptent mon comportement. Mais, par moment, ma réserve est mal interprétée. Je le sais, j’entends parfois les commentaires des autres sur moi. Je suis peut-être muet mais je ne suis pas sourd… Cette incompréhension occasionne des moments gênants autant pour moi que pour les autres…. J’aimerais tellement m’ouvrir et ne plus…
⦁ me sentir mal à l’aise à la machine à café ou pendant la pause repas. Je me fais "violence" parfois pour engager la conversation et pour aller vers les autres mais je fais souvent preuve de maladresse. Comme je ne m’exprime pas souvent, j’ai l’impression que toutes mes prises de paroles doivent être utiles et intelligentes. Je prends un soin tout particulier à élaborer mentalement chacune de mes interventions. Du coup j’ai souvent un train de retard dans la conversation. A force de me demander comment dire les choses, si c’est pertinent, si c’est le bon moment et ce que les autres vont en penser... pas étonnant que mes prises de parole arrivent souvent comme un cheveu sur la soupe… Je me rends bien compte que je ne suis pas dans le bon tempo. Tout cela confirme que je ne suis vraiment pas doué pour faire la conversation. Finalement, est-ce que je ne devrais pas continuer à me taire et écouter les autres plutôt que de passer pour un(e) idiot(e) ?
Vous avez peut-être trouvé l’expérience tout à fait originale ou alors elle vous a semblé plus ou moins familière. Mais si c'est ce que vous vivez au quotidien, sachez qu' il est possible de sortir de ce mode de fonctionnement. Je l’ai fait moi-même, puis j’ai accompagné d’autres personnes à le faire.
Si vous aussi vous souhaitez vous transformer de l’intérieur et transformer vos relations avec les autres, je vous propose un diagnostic offert. Le but, c’est de vous apporter un maximum de clarté sur votre situation actuelle, ainsi que sur votre objectif. Plus vous aurez de clarté sur votre objectif, et plus le chemin pour y arriver sera facile pour vous.
Si je suis en mesure de vous aider et que vous correspondez au profil de personne que je souhaite accompagner, je vous parlerai de ma méthode. Dans le cas contraire, je vous mettrai en relation avec une ressource ou une personne susceptible de vous aider.
Profitez de cette opportunité!
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